La lettre de Umanz : 🖋️sans doute le métier le plus beau du monde…
Comment devient-on curateur ? Quel est le secret de la curation ?
Umanz est en grande partie un travail de curation mais depuis le temps que je fais ce travail au quotidien -soit plus de 10 ans après avoir quitté Google- je n’avais pas encore eu le temps de prendre du recul sur cette profession mystérieuse. C’est désormais chose faite.
Et si être curateur était le plus beau métier du monde ? Je vous en parle plus bas.
Tradition Umanz oblige je démarre cette semaine avec un texte essentiel de Rainer Maria Rilke qui nous rappelle toute la beauté et l’exigence de se tenir au difficile :
“Nous savons peu de choses, mais qu'il faille nous tenir au difficile, c'est là une certitude qui ne doit pas nous quitter. Il est bon d'être seul parce que la solitude est difficile. Qu'une chose soit difficile doit nous être une raison de plus de nous y tenir. Il est bon aussi d'aimer ; car l'amour est difficile. L'amour d'un être humain pour un autre, c'est peut-être l'épreuve la plus difficile pour chacun de nous, c'est le plus haut témoignage de nous-mêmes ; l'œuvre suprême dont toutes les autres ne sont que les préparations.”
A la Une cette semaine
Curateur, roi de la rareté
A l’ère de l’abondance, de l'infobésité, du vacarme et de l’aplanissement algorithmique, le métier de curateur fait figure de talent indispensable et attractif.
Qui sont les curateurs, quelles sont leurs qualités et comment travaillent-ils ? Pour mieux le comprendre, nous sommes allés à la rencontre d’un commissaire d’exposition, d’un directeur artistique de concert, d’un curateur de conférence et d’une curatrice de newsletter.
Plongée dans l’univers étrange des rois de la rareté.
On ne nait pas curateur, on le devient
Un trait commun des curateurs : aucune des personnes interrogées ne pensait être curateur ou curatrice plus tard, la plupart des grands curateurs le sont devenus à travers des parcours et des hasards parfois chaotiques mais toujours habités par une qualité et un prérequis essentiel : la curiosité.
La rareté du curateur se fonde avant tout sur une curiosité hors norme et un travail jamais achevé de documentation et d’exploration voire de voyages fréquents pour saisir l’air du temps, ce fameux et très élusif zeitgeist.
Pierre Pauly, Directeur Artistique des Francofolies de la Rochelle l’un des 5 plus grands festivals mondiaux a tour à tour été musicien (X-Vision), banquier, producteur, agent et gestionnaire de salle (Zenith de Nancy). Un parcours qui lui a permis d’affiner un goût pour toutes les musiques et la manière de les mettre en scène. Comme les autres curateurs, il est animé d’une curiosité insatiable. Il évoque souvent sa “boulimie de faire mieux”.
Christian Fauré, chez Octo Technology anime l’équipe de curateurs de la conférence USI. Son avantage : c’est à la fois un ingénieur et un philosophe. Une double perspective qui explique le succès et la patte unique d’USI dans la galaxie des conférences corporate.
Marie Dollé, éditrice de la Newsletter In Bed With Tech, en français et en anglais, combine une carrière chez Kantar puis à la BPI avec le journalisme tech et la publication depuis d’un rapport de référence des tendances social media.
Alexis Fabry, commissaire à la Fondation Cartier, fondateur de Toluna et Directeur Général chez Hermès Maison a acquis un regard unique dans la photo sud-américaine au cours de fréquents voyages pendant plus de 30 ans à la recherche de pièces inédites d’artistes photographes, sauvées de l’oubli au fond de tiroirs oubliés.
Tous ont acquis un œil, une oreille, une sensibilité unique bref, une capacité unique à faire des choix.
Car le premier talent d’un curateur est de savoir sélectionner d’un geste sûr ce qui créera une différence et laissera une impression durable.
De l’embarras du choix au choix de l’embarras : les 5 ingrédients du curateur
Quel est l’ingrédient indispensable au travail du curateur ? Le temps. Christian Fauré (USI) et Pierre Pauly (les Francofolies) préparent souvent un an à l’avance leurs grands rendez-vous. Sur In Bed With Tech, Marie Dollé peut consacrer jusqu’à 15h de travail à un seul article de sa newsletter, souvent la nuit ou tôt le matin. Parfois, le temps du curateur se prend aussi hors des horaires pros ou familiaux.
Le second ingrédient : le choix et donc la rareté. Souvent, dans les premiers travaux, nos curateurs vont imaginer le volume, l’abondance, les conférenciers ou les artistes idéaux avant de procéder à un rigoureux ou cruel travail d’épure. Ils savent que “la tête d’affiche” ou “la une” déterminent 70% du succès de l’événement, de l’exposition ou de l’article.
Dans le cas du spectacle vivant, le couperet tombe parfois 7 mois avant. “Dès la vente des premiers billets début décembre nous savons si nous allons avoir une grande édition” nous confie Pierre Pauly des Francofolies.
Car c’est précisément ce que l’on recherche chez le curateur : sa capacité à “distinguer l’insight du bruit” (Marie Dollé). Sa capacité à exprimer une opinion, une vision, une originalité. Bref, une singularité, loin du consensus et de l’opinion moyenne. Comme l’explique le designer Ben Pierrat “Si tout le monde éditait Vogue, ce ne serait plus Vogue”.
Le troisième ingrédient : l’hybridisation entre la raison et l’intuition. Il y a dans le métier des curateurs des critères objectifs de succès : le nombre de billets vendus, le remplissage d’une salle ou d’un musée, le nombre de vues ou de partages d’un article. Ce qui est beaucoup moins évident est de savoir faire une programmation à la fois originale et efficace.
C’est là qu’intervient le subtil équilibre entre la raison et intuition. “Savoir qu’il faut adjoindre à un artiste consacré l’œuvre de cette jeune artiste qui monte” souligne Alexis Fabry ou encore comprendre intuitivement que “l’artiste qui marchera sur un coucher de soleil n’est pas forcément l’artiste qui marchera à deux heures du matin” (Pierre Pauly).
En bref, il faut savoir explorer des chemins balisés et non balisés. Chez Umanz par exemple, 50% des idées d’articles, comme “Tout savoir sur l’amitié” ou “Le Duende” par exemple, viennent de lectures “serendipitesques” et non intentionnelles. Marie Dollé évoque aussi : “ce mélange entre passion et capacité analytique.” Car l’angoisse du curateur c’est la similitude. C’est cette aversion de la morne platitude qui oblige les grands organisateurs d’événements à ne “jamais mettre les choses sur le même plan”. Quel que soit l’objet de leur curation, Ils veillent passionnément à ce ressenti invisible mais déterminant : “la qualité des parcours…”
L’ingrédient mystère : la surprise
Les grands curateurs le savent, il faut parfois savoir sortir de la zone de confort et du périmètre strict de la conférence. C’est ce que Christian Fauré appelle le critère “Circus”, la capacité de savoir insérer dans des Keynotes sérieuses des interventions plus spectaculaires comme celle de “Raffaello Dandrea”.
Il faut savoir veiller également au On et au Off. Le “On et le Off c’est ce qu’on voit et ce qu’on ne verra pas.” explique Pierre Pauly. C’est la magie des rencontres, les conversations avec les artistes backstages, les échanges dans un bar à 3 heures du matin. Car le succès d’un événement c’est aussi de savoir créer la magie et la sérendipité des rencontres.
Insérer un peu de chaos donne du relief aux événements. Pierre Pauly évoque la surprise dans les duos inédits qu’il crée aux Francofolies, l’importance de “mixer les disciplines” et revendique le risque et la “capacité de faire des choix contestables”. Aux Francofolies, il veille à l’alchimie de la grande scène en saupoudrant les sets d’artistes consacrés de découvertes de jeunes artistes lors des changements de plateaux.
Attention toutefois, la surprise reste un élément intensément délicat, Pierre Pauly sait par exemple que les “publics se cumulent mais ne s’annulent pas” et que certaines salles dédiées à la Techno (La Sirène) peuvent s’ouvrir au Metal Core mais pas les mêmes soirs. La curation est aussi contextuelle.
Alexis Fabry, co-commissaire d’exposition à la Fondation Cartier évoque aussi ce subtil équilibre : “Il y a deux mouvement contraires : un mouvement d’ouverture et un mouvement de fermeture de choix hiérarchisé, de rétrécissement qui fait la singularité d’une exposition en l’étroitisant.”
Chacun a ses méthodes, ses propres obsessions et sa manière très personnelle de descendre dans le terrier du lapin. In fine, tout le talent d’un curateur tient à sa capacité à tenir une “ligne éditoriale” entre linéarité et délinéarité.
La force du collectif : la curation n’est pas une île
Aussi singuliers soient-ils les curateurs ne travaillent jamais seuls, Marie Dollé aura recours à de nombreuses opinions en off avant de tester ses idées, Alexis Fabry a de nombreux échange sur les choix, la hiérarchie spatiale des œuvres présentées et la capacité “d’introduire du désordre” avec Hervé Chandès, le directeur de la Fondation Cartier. Aux Francofolies, la programmation est intensément discutée avec les 10 membres permanents et à l’USI Christian Fauré insiste sur l’importance de la collégialité, de l’agilité récursive dans le choix des 25 speakers finaux. Le curateur est avant tout un tisseur de lien.
“Une curation, comme nous vous le disions précédemment, ne se cantonne plus seulement à sa collecte, aussi fine et qualitative soit-elle. Elle doit être pensée autour d’une architecture, d’une communauté, d’un écosystème conçu pour en tirer toute sa quintessence. En bref, de la curation avec une vision … et les moyens de la mettre en œuvre." souligne Marie Dollé de son côté
Tu seras curateur mon fils / curatrice ma fille : derniers secrets de curateur
Parfois la magie d’un événement tient à des ressentis intimes. Christian Fauré insiste ainsi sur “l’expérience speaker” et le choix de l’USI d’offrir un contexte inoubliable à ses conférenciers : “Mon client c’est le speaker”. C’est, au final, ce que retiennent les personnalités rares comme Michèle Obama d’un événement et c’est pour cela qu’ils en parlent à leurs amis. A nous de leur offrir, ainsi qu’à leur entourage, conjoints et enfants une expérience extraordinaire.
Pierre Pauly sait également que l’on invente beaucoup plus en passant du temps avec les artistes après leur passage sur scène. Il évoque en écho la nécessité de “s’inscrire dans le subconscient des artistes”. Mon but est de faire des Francofolies un “tampon dans leur passeport artistique” insiste t-il.
Le curateur est un créateur de différence
Il y a donc de l’art et de la magie dans le métier de curateur. Au cours de nos conversations, ces créateurs de différence ont révélé quelques secrets et leur “poudre de fée” personnelle pas si facile à émuler…
Christian Fauré à l’USI évoquera l’amour, “l’amateurat au sens noble”. “La capacité de faire un produit qu’on aime dépasse la logique d'exécution” explique t-il. Il évoque Georges Bataille et se réfère au fameux potlatch que pratiquent encore les Indiens du Nord-Ouest américain. Cette pratique de don réciproque qui oblige à offrir ce que j’ai de plus précieux à ma tribu.
Ce qui ressort aussi des conversations avec les curateurs c’est enfin cette certitude, cette confiance dans leur capacité rare à voir ce qui manque dans un jeu fini.
In fine, le prix de la liberté est aussi le prix de l’imagination. Le curateur est un artiste de l’éphémère. Contrairement au chef d’orchestre, le curateur compose à partir d’une partition non écrite, il sait intuitivement qu’il faut inventer et composer, il sait aussi que rien ne reste et qu’il faut faire toujours mieux...C’est ce qui dit sa vulnérabilité et son humanité et c’est ce qui fait son succès. “Je sélectionne des gens avant de sélectionner des médias” rappelle Marie Dollé.
Après tout, le succès d’un événement, d’un festival, d’une exposition ou d’une newsletter c’est précisément la reconnaissance un geste humain qui parle à l’intime. Le sens de l’exclusif n’a pas de prix.
C’est cette confiance, cette amour, cette imagination ce goût des gens qui fait des curateurs ces producteurs de rareté. C’est précisément pour cela que jamais, ils ne seront remplacés par un algorithme.
Les algorithmes peuvent répliquer un style, ils ne peuvent pas émuler le goût. Et c’est peut-être la dernière leçon cachée des curateurs : le goût ne scale pas, et c’est tant mieux.
“Nous nous noyons dans l'information, alors que nous sommes affamés de sagesse. Le monde sera désormais dirigé par des synthétiseurs, des personnes capables de rassembler la bonne information au bon moment, de penser de façon critique à ce sujet, et de faire des choix importants à bon escient.“
Edward Osborne Wilson, Biologiste et entomologiste
Sommes nous d’accord pour ne pas l’être ?
Notre intelligence humaine n’est pas accidentelle. Elle s’est structurée au cours de notre évolution, nous éloignant toujours davantage des comportements automatiques qu’on appelle l’instinct. Lequel organise tout le règne animal, sans que nous n’y comprenions rien.
Certains pensent que notre exceptionnelle intelligence constitua le moteur de nos évolutions. D’autres affirment qu’elle en serait la conséquence. Une seule certitude s’impose : elle nous a jadis permis de nous adapter à notre environnement. Puis, un unique et inverse exploit : nous permettre d’adapter notre environnement à nous-même. C’est alors que débuta véritablement l’anthropocène.
Notre intelligence se révèle très surprenante en sa dynamique interne : elle nous permet d’élaborer des concepts et de nous projeter hors de la réalité. Son principal objet cependant, son essence même et son continuel projet demeurent inchangés : elle entreprend de fonder, de développer et d’organiser toutes nos interactions avec nos congénères. Créant dans chacune de nos communautés des relations aussi paisibles que possible.
Même si nous l’oublions souvent, notre très spécifique intelligence est intrinsèquement sociale et grégaire, régissant nos comportements. Eux-mêmes sans cesse refondés et restructurés pour organiser notre vitale solidarité. Nos indispensables collaborations. Et c’est pour que nos communautés puissent prospérer, qu’une autre de nos principales facultés adaptatives s’est développée : être d’accord pour ne pas l’être.
Cette aptitude au désaccord accepté – qui nous éloigne sans retour de l’animalité – constitue la racine de notre solidarité d’espèce. On peut l’observer dans le monde réel : malgré une commune nature et au gré de nos différences, nulle personne humaine n’est jamais d’accord à 100% avec une autre (même après 50 ans de vie commune). L’apaisement social, né du respect de la divergence d’opinion, irrigue nos communautés heureuses, tant par mimétisme que par symétrie. Si je respecte l’autre autant que je me respecte, il se respectera alors autant qu’il me respectera.
Cette étonnante faculté à la divergence acceptée constitue encore la racine de toutes nos inventions utiles. Notre créativité, privilège toujours de notre humanité, naît de nos échanges divergents pacifiés. A l’opposé donc des idées imposées – par volonté de dominance.
Car certains se montrent incapables d’être d’accord pour ne pas l’être. Obnubilés par leurs tyrannies intérieures – une hypertrophie de l’ego – principe d’une triste déshumanisation. Ils s’efforcent sans cesse de démontrer qu’ils ont raison, autant que les autres ont tort, puisqu’ils pensent ou ressentent autrement.
Cette médiocrité morale, intellectuelle et émotionnelle engendre nos innombrables conflits. Lesquels ensuite détruisent nos familles, polluent nos organisations et nos cités, massacrent des vies ou des peuples entiers. L’autre devenu un ennemi – l’enfer même parfois – ne mérite alors qu’une légitime éradication. Nos réseaux sociaux débordent désormais de cette regrettable indigence, allant parfois jusqu’à la haine ; la politique surmédiatisée est devenu contre-exemplaire et s’étale en répugnantes joutes conflictuelles ; les scientifiques et les universitaires s’insultent dès la moindre divergence…
Cette autodestructrice tendance s’observe aussi chaque jour dans nos entreprises ou nos organisations : beaucoup y veulent à force avoir intellectuellement et rationnellement raison, quitte à avoir relationnellement tort. Chaque interaction risque alors se transformer en un potentiel pugilat.
On remarque aussi que toutes les inhumaines tyrannies, les idéologies fanatiques et destructrices, toujours masquées de leurs meilleures intentions, s’en inspirent et s’y développent. Toute altérité, toute pensée différente, libre, personnelle et autonome, y sont prohibées, sanctionnées, condamnées.
Emmanuel Lévinas nous avait pourtant jadis prévenu : l’altérité de l’autre m’est indispensable pour me permettre de devenir celui que je suis. Et plus l’autre est autre, plus il me donne de chance de vraiment devenir moi. Moins donc j’accepte ses différences ou l’expression de ses autres opinions, moins je m’humanise. Ou plus je me bestialise !
C’est dans le creuset de nos différences acceptées, dans le courage de la divergence assumée et dans le respect de nos dissemblances que nous pourrons utilement inventer un monde plus humain. Moins monolithique ou manichéen et infiniment plus créatif et vivifiant.
Apprendre ou réapprendre au plus vite, à être d’accord pour ne pas l’être, malgré des années d’éducation normative imposée – seule la répétition du professeur garantit la bonne note – et renoncer aux mono-pensées imposéee constitue un impératif existentiel, spirituel, moral et intellectuel pour nous inventer un vrai futur.
Nous sommes désormais trop nombreux sur notre merveilleuse planète pour ne pas retrouver l’équilibre essentiel de notre commune intelligence, celle d’accepter d’être d’accord pour ne pas l’être !
Xavier Camby est CEO et fondateur d'Essentiel Management
3 tweets sinon rien
Les trouvailles de la semaine : ce tweet, celui-là et celui-ci aussi.
Le paradis ? Voici la bibliothèque d’Umberto Eco
Les Screenthoughts de la semaine
Les Screenthoughts sont de petites ou grandes pensées percutantes capturées ailleurs. Cette semaine :
Ta marque peut-elle être un tatouage ?
Ce qui ne scale pas
Bjork a quelques mots à vous dire
“Chanter, c’est comme honorer l’oxygène.”
Bjork
La revue de presse de la semaine
Voici ce qui a attiré l’œil du curieux curateur dans les revues de presse réalisées pour nos clients :
💎 NFT everywhere : Sorare, place de marché de NFT lève 50 millions de dollars.
⚖️ Selon le ministre du Digital de Taiwan Audrey Tang : "Avant, la démocratie était une lutte entre deux valeurs opposées. Aujourd'hui, la démocratie est une conversation entre des valeurs plurielles"…Et si nous passions à la démocratie délibérative.
📈 Plongée dans les arcanes étranges des nouveaux marchés de la prédiction.
🌳 Acte II. Chris Sacca, célèbre investisseur lance Lower Carbon Capital
🤔 Les 4 grands changements de paradigme post-covid.
🤖 Des conjectures partout. Quand les machines inventent des Maths inédites.
✨ Un zeste d’Arthur Miller, une pincée de Hitchcock, un souffle de Talleyrand voici la lettre Q4 Lux Capital célèbre fonds de VC .
🤡 Quand le Private Equity rachète la comédie
C’est tout pour cette semaine. Super Teaser : la semaine prochaine, vous allez peut-être lire l’article le plus long que vous n’ayez jamais lu, et il n’est pas de moi. Bonne rentrée, restez humains et gardez le cap.
Cette newsletter est avant tout un projet de cœur. De nombreuses personnes et sociétés nous demandent souvent : comment travailler ensemble ? Sachez que nous réalisons des carnets de tendances annuels (réservez votre session aujourd’hui ), des newsletters sectorielles, ainsi que de nombreux ateliers, conférences et séminaires exclusifs.
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