La lettre de Umanz : 🖋️une larme d'enfance, une pincée de zen et un zeste d'anti-complexe
La pandémie a propulsé nos existences privées et professionnelles à un niveau de complexité inégalé. Cette semaine sur Umanz, Rend Stephan, consultant et spécialiste mondial de la complexité chez EndCX déconstruit pour nous l’état d’esprit anti-complexité tandis que Laurence Kerjean et Elsa Langlasse de CaptainZen lancent un cri d’alarme sur la santé mentale en France.
Avant cela, je vous invite à faire un petit pas de côté, un merveilleux pas d’enfant avec le texte essentiel de l’écrivain Nicolas Mathieu qui nous parle de ses joies de papa et de la magie de l’enfance.
Rien ne m’a jamais fait plus plaisir que d’être débordé par toi
“Aujourd’hui c’est ton dernier jour d’école maternelle. Je te regarde et c’est impossible. Où sont passés les plis d’enfance, au cou, aux bras aux jambes ? Où est passé Bukowsky, le hérisson qui sentait si fort et sans lequel tu ne pouvais pas t’endormir ? Où sont tes cheveux comme de la soie, les fossettes sur le dos de ta main, cette odeur suave de lait sur ta nuque ?
Ou sont ces heures où ta vie ne tenait qu'à nous. Je me souviens de l’angoisse des biberons que tu ne voulais pas finir, de l'hôpital Robert Debré où tu suffoquais. Je me souviens de la rivière au bord de l’eau et de cette joie phénoménale quand un camion poubelle passait au pied de notre immeuble, avec ses lumières et son barrissement hydraulique. Et maintenant toi, ce dernier jour et ta timidité de petit garçon qui a grandi trop vite. Dans un mois, tu iras en colo pour la première fois. Tu as déjà une amoureuse (avec des lunettes et une frange, comme ta mère, une coïncidence j’imagine). Tu dis trop cool, mégabien, super nul et tu me demandes de laisser tomber mon téléphone quand nous sommes à table. Demain, tu liras l’île au Trésor et Harry Potter. Bientôt, tu apprendras l’anglais et tu joueras aux caps. Tu auras des jobs d'été et des petites copines dans les dunes. Tu voudras faire du skate et avoir un tatouage. Tout sera allé très vite. Tu seras devenu ce que nous étions, en un claquement de doigt.
Aujourd'hui, c'est ton dernier jour de maternelle et je mesure comme le temps frappe en traître, comme il est fugitif et certain. Je me rends compte surtout, à te regarder ce matin, que tu seras plus grand, plus beau et plus fort que moi. Et rien ne m’a jamais fait plus plaisir que d'être débordé par toi.”
Nicolas Mathieu
Ce post paru originellement sur le compte de Nicolas Mathieu sur Instagram a été publié sur Umanz avec son aimable autorisation.
Si vous aimez comme moi les histoires de papas et d'enfance je vous recommande chaleureusement "La Grande Ecole" de Nicolas Mathieu et Pierre-Henry Gomont chez Actes Sud.
A la une cette semaine
RIP Incremental : pour en finir avec la complexité furtive
Les méthodes de l’amélioration continue constituent un mantra très répandu dans nos approches de management, mais aussi dans notre façon de voir le monde.
En effet, on ne réinvente pas le monde en réaction à chaque problème rencontré. On ajuste nos stratégies, on modifie nos organisations, on améliore nos opérations avec des changements incrémentaux pour corriger plein de bogues inhérents à nos systèmes et mieux nous adapter au contexte extérieur.
Ces méthodes incrémentales sont très souvent utilisées par-défaut dans la plupart de nos décisions, en posant des questions incrémentales auxquelles on répond par des solutions incrémentales.
On veut accélérer nos ventes (question incrémentale – par rapport à aujourd’hui) ? Dès lors on va souvent augmenter le nombre des commerciaux et mieux les former (réponse incrémentale – en continuité avec aujourd’hui).
On veut diminuer les coûts de production (question incrémentale – par rapport à aujourd’hui) ? Alors on va souvent optimiser nos chaînes de production et mieux former les opérationnels (réponse incrémentale – en continuité avec aujourd’hui).
C’est une approche qui fonctionne plutôt bien. La plupart des décisions incrémentales liées aux méthodes de l’amélioration continue sont bien justifiées, proportionnées aux problèmes à résoudre, pensées et évaluées de façon méthodique, rationnelle et raisonnée par des gens souvent assez compétents.
Mais cette approche – que nous avons mis au centre de la gestion de nos entreprises, de la sphère publique, de nos vies – présente un problème significatif : la complexité furtive.
A chaque amélioration continue, nous ajoutons une couche de complexité que nous croyons inoffensive et même nécessaire. Couche après couche, la complexité s’accumule discrètement, furtivement, mais aussi très rapidement, à tel point qu’elle transforme nos systèmes en des monstres de complexité, non-performants et fragiles.
Voici donc le paradoxe de l’incrémental : une série de décisions et actions généralement raisonnables et justifiées, aboutissant néanmoins – et rapidement – à des situations non-optimales : complexité, non-performance, et fragilité pouvant conduire à l’effondrement.
Et la pire des choses ? Nous y sommes largement aveugles. Bien que ces monstres de complexité se forment rapidement à travers nos décisions, et devant nos yeux, nous ne les voyons pas. C’est le propre de l’incrémental, du couche par couche, des petits changements : on s’y habitue, on ne remarque plus, on reste confiant dans notre capacité à gérer des systèmes de plus en plus complexes, jusqu’au piège final. C’est l’illusion aveugle.
Nokia a amélioré ses téléphones portables jusqu’à la disparition ; Microsoft sortait souvent des versions incrémentales de Windows (par exemple ME ou 8) clairement non-performants ; Boeing a amélioré son 737 jusqu’à la version MAX instable ; le tout malgré la qualité et les compétences des participants et décideurs.
Ainsi, nos stratégies deviennent rapidement des monstres de complexité lorsqu'on y ajoute de façon incrémentale de nouveaux types de clients, de produits, de services, de partenariats, de géographies, de canaux de distributions, dispersant le focus et la concentration de ressources.
Nos organisations deviennent rapidement des monstres de complexité lorsqu'on y ajoute, toujours de façon incrémentale des strates, des connections hybrides, des liaisons matricielles, des duplications de gouvernances, des centralisations et consolidations, diluant la responsabilité, et affectant l’agilité et la transparence.
Nos opérations deviennent rapidement des monstres de complexité en y ajoutant de façon incrémentale des extensions d’usines, des variations infinies, des multitudes de processus complexes, plein de contrôles pour gérer les exceptions, des indicateurs multidimensionnels, freinant la productivité et la performance, et fragilisant nos systèmes.
On trouve aussi le même problème dans la sphère publique. Nos gouvernements successifs y ont engagé des améliorations continues, aboutissant in-fine à des strates ingouvernables, de la bureaucratie invalidante, des lois inextricables, des normes paralysantes, une dette avoisinant les 120% du PIB, malgré la bonne foi et la compétence de beaucoup de participants et de décideurs – encore l’illusion aveugle dans notre capacité à gérer des systèmes de plus en plus complexes.
En 30 ans, nous avons eu un effondrement comparatif de la richesse nationale par habitant, passant du 15e au 26e rang mondial, perdant 11 places, Durant la même période, la Grande Bretagne perd 2 places (de 21e à 23e), l’Allemagne 4 places (de 14e à 18e), l’Australie gagne 12 places (de 24e à 12e) et les États-Unis 5 places (de 13e à 8e).
L'état d'esprit Anti-Complexe
Comment alors se sortir d’un problème que régulièrement nous ne voyons même pas ? La solution commence par un état d’esprit, un mindset, que j’appelle Anti-Complex.
Anti-Complex considère que la complexité est le moteur essentiel de la non-performance, et le principal obstacle à l’efficacité du leadership. Il faut donc la combattre pour passer du complexe au simple, sans tomber dans le simpliste. Ce mindset considère aussi le paradoxe incrémental comme source majeure de complexité. Après une suite d’améliorations continues, Anti-Complex impose un questionnement tabula-rasa menant très souvent à des systèmes redésignés, comme seul antidote à la complexité furtive et l’illusion aveugle.
Si on veut augmenter nos ventes, la question ne doit pas être incrémentale par rapport à l'existant mais transformative, par exemple : quel est notre potentiel de ventes ? On pourra alors explorer un changement de positionnement, de pricing, de partenariats, de portefeuille produits / services – avec des réponses de discontinuité et des systèmes redésignés au lieu des solutions incrémentales de renforcement des équipes commerciales.
Si on veut diminuer les coûts de production, la question ne doit pas être incrémentale par rapport à l'existant mais transformative, par exemple : quel est le coût de production optimal ? On pourra alors explorer un changement d’outils, de process, de portefeuille produit, de consolidation ou au contraire de spécialisation – avec des réponses de discontinuité et des systèmes redésignés et non des solutions incrémentales d’optimisation du système de production.
En pleine conscience de la réalité du monde, le leadership définit l’objectif assez indépendamment de la situation présente, puis revient en arrière pour tracer les étapes successives pour y parvenir. Le management se concentre sur des solutions incrémentales qui par définition partent de la situation présente.
Le management s’embourbe dans les optimisations incrémentales à l’intérieur d’un cadre donné – le leadership s’en affranchit en réinventant le système. Les politiques s’embourbent dans les solutions incrémentales et les comparaisons biaisées et inadéquates – les hommes et femmes d’état s’en affranchissent pour le plus grand bien de tous.
Pour atteindre l’ultime performance que vous visez, sur les dimensions qui sont les vôtres -stratégiques, organisationnelles, opérationnelles, financières, sociales, sociétales, environnementales – adoptez Anti-Complex et oubliez le plus souvent les solutions incrémentales qui vous enfoncent dans la complexité furtive. Favorisez par-défaut, donc dans la plupart des cas, les options avec des systèmes redésignés.
Il est temps de changer de mindset pour plus de leadership.
© Rend Stephan – EndCX- Avril 2021
(CaptainZen) : Santé mentale, la deuxième pandémie ne sera plus silencieuse
12 millions de personnes affectées en France,
1er poste de dépenses du régime général de l’assurance maladie à hauteur de 109 Milliards d’€/an – loin devant les cancers et maladies cardio-vasculaires ,
Des professionnels & des associations dédiés qui souffrent d’une mauvaise image,
Une filière entière qui, faute de moyens suffisants, peine à prendre en charge et tarde à diagnostiquer…
Et pourtant, malgré l’ampleur du sujet, il aura fallu attendre 2020 et une pandémie mondiale pour voir enfin s’afficher le terme de santé mentale sur tous nos écrans et en une des journaux.
Pour rappel, l’OMS définit la santé mentale comme ‘un complet état de bien-être physique, mental et social, et pas seulement l’absence de mal physique’
Alors prenons les choses du bon côté en cette année déjà si compliquée à appréhender et voyons ici l’occasion de faire enfin passer la santé mentale et le bien-être au premier plan !
Puisqu’il est désormais acceptable de parler de santé mentale, c’est l’opportunité d’éduquer l’ensemble de la population et de lever les derniers tabous pour aller un cran plus loin.
Aujourd’hui, la santé est présentée comme un droit mais surtout un coût social alors qu’un citoyen en bonne santé mentale est sans aucun doute un atout pour le pays et l’économie.
Alors plutôt que de se lamenter sur l’état de l’art, il est peut-être temps d’accueillir de nouvelles initiatives privées en complément de ce qui existe déjà, afin de venir soulager et accompagner les pouvoirs publics.
L’essentiel de la santé mentale en France est divisé en 2 camps :
Le médical, psychiatres essentiellement, & le paramédical, incluant les psychologues et autres thérapeutes de l’esprit + les médecines douces telles que la sophrologie, la naturopathie ou encore l’hypnose par exemple..
Depuis quelques temps déjà, et encore plus avec la covid-19, de nombreuses applications de bien-être ont fait leur apparition avec un focus sur la méditation ou la qualité du sommeil mais aucune ne prend en compte l’ensemble du sujet de santé mentale et encore moins le patient et son expérience.
Avec CaptainZen nous souhaitons changer cela.
Grâce aux outils technologiques tels qu’internet et les réseaux sociaux nous voulons éduquer et rendre accessible la santé mentale à tous les Français, et notamment aux 12 millions de nos concitoyens qui souffrent d’un trouble mental chaque année.
12 millions, c’est 17% de la population, ce sont aussi d’énormes souffrances pour toutes les personnes touchées et leurs proches ; d’autant que le temps moyen pour poser un diagnostic est de 6 ans !
Pour la première fois il est possible et acceptable de parler de santé mentale sans se faire traiter de fou.
Il convient donc d’aider à la fois les ‘patients’ à reconnaitre et accepter le besoin d’aide mais aussi d’accompagner les professionnels dans leur mise en relation avec ces patients afin qu’ils puissent se concentrer sur l’essentiel, à savoir : le diagnostic et le soin.
La pandémie actuelle de covid-19 a fait tomber de nombreux freins concernant notamment la consultation à distance (téléconsultation) ouvrant ainsi la voie à de possibles consultations anonymes. Mais cela reste fragile et il va falloir œuvrer pour que la pratique s’ancre dans le temps une fois l’épidémie dépassée.
Pour les patients, cette possibilité constitue un réel avantage, voire un confort à la fois logistique (horaires, temps et coûts de déplacement, absentéisme au travail, …) et psychologique (plus peur de croiser qui que ce soit dans le cabinet médical) qu’il faut absolument maintenir.
Cette possibilité de consultation à distance lève également un 2nd frein, car elle permet de donner accès à des spécialistes quel que soit le lieu de résidence ou de travail, sans discrimination sociale. Même si vous êtes ouvrier dans une usine Ricard à Marseille, vous avez accès à un spécialiste à Paris.
Enfin, nous n’oublions pas l’aspect financier:
– pour les patients, nous œuvrons donc pour une meilleure prise en charge de la santé mentale
– pour les professionnels, en choisissant des solutions comme CaptainZen, les praticiens pourraient diminuer leurs charges (loyer, gestion administrative…) tout en exerçant au même rythme, optimisant ainsi leur pratique.
Enfin, nous constatons, encore une fois avec cette pandémie, que la santé mentale est réellement le parent pauvre de la médecine et que malgré de nombreuses avancées technologiques, cela n’a pas encore bénéficié à la psychiatrie ; alors même que les neurosciences progressent.
Nous savons que la technologie peut diagnostiquer les troubles liés à la dépression, l’anxiété, aux troubles bipolaires, à la schizophrénie, aux symptômes de TDAH, HPI, Dys, bien plus rapidement que ce n’est le cas aujourd’hui.
L’enjeu est donc de faire travailler main dans la main, à terme, les praticiens et les ‘datascientists’ pour aller dans ce sens, et c’est toute notre vision pour le futur de la santé mentale.
Mais il s’agit ici d’un temps long et entre le lancement de la plateforme (prévue pour ce printemps) et les avancées en termes de recherche, nous avons à coeur de faire avancer le sujet de façon générale.
Alors, à l’ère des #metoo, #metooinceste, #balancetonporc, #balancetastartup, #balancetonagence et autres mouvements de partage en masse sur des sujets de société majeurs, il nous semble important d’avoir aussi un hashtag qui permette de libérer la parole atour de la santé mentale.
C’est pourquoi CaptainZen a lancé le 7 avril, journée mondiale de la santé , #balancetonspleen un hashtag qui permet à chacun.e de partager de façon anonyme sur qui sa surcharge mentale, son stress, son anxiété, ses insomnies, la gestion des enfants en télétravail, la lourdeur psychologique du télétravail, le suicide, la tristesse…
Bref, de déstigmatiser, décomplexer, entendre, faire entendre et partager pour que cela ne soit plus honteux ni préjudiciable.
Tous ces sentiments et ces ressentis sont valides, ils existent et doivent pouvoir être partagés.
Parce que reconnaitre que ça ne va pas doit être aussi naturel qu’admettre qu’on a de la fièvre ou une grippe, nous ne sommes pas plus responsables de l’un que de l’autre, il ne s’agit pas de volonté mais bien de ‘maladie’,
Parce qu’en 2021 la santé mentale ne peut plus être un tabou,
On compte sur vous !
CAPTAINZEN
#balancetonspleen
Un mot sur les fondatrices
Laurence Kerjean a sauté le pas de l’entrepreneuriat, fin 2016, après 15 ans dans l’industrie du luxe et de la beauté, en choisissant des projets qui répondent à un intérêt collectif.
CaptainZen lui permet de mettre ses compétences au service de l’éducation et la démocratisation de l’accès au soin mental.
Elsa Langlasse, psychologue sociale de la communication, veut faire bouger les lignes et améliorer le quotidien des français.es.
Après près de 10 ans à construire un business international, Elsa revient à son premier métier avec l’envie de permettre à tou.te.s les Français.e.s d’aller mieux.
Pour soutenir le projet, rendez vous sur Ulule/CaptainZen avant le 30 juin.*
3 Tweets sinon rien
Celui-ci (parent débordé version 2021), celui-là (LE cri de la colère) et celui-là (l’avantage des génies) bien sûr.
La meilleure réplique quand quelqu’un vous interrompt ?
Les Screenthoughts de la semaine
Un combat inégal avec la réalité
Réagir avec retard
Nomme ta peur
Être seul selon Paul Valery
“Seul – c’est à dire ayant pour demeure, ce qui est et non ce qui paraît”
Les articles de la semaine
Voici notre sélection d’articles sélectionnés dans les revues de presse effectuées pour nos clients :
👨🏻🔬 Gestion des ressources rares : les plus grandes erreurs à éviter dans le management d’ingénieurs.
👶 Le SNOO smart sleeper, berceau connecté designé par Yves Béhar s’est écoulé à 20.000 exemplaires. C’est même devenu un avantage salarial dans la Silicon Valley.
👩🚀 Les métiers du futur de l’espace : AI de Coaching et Sexologue Anti-gravité.
🚀 La machine à oxygène du futur de l’espace.
🖊️ Et pour les plus poètes d’entre vous (et il y en a beaucoup). Cette fascinante méditation vidéo sur la beauté et la majesté silencieuse de l’ordinaire.
C’est tout pour cette semaine. Bon week-end et quelles que soient vos forêts, gardez le cap.
Cette newsletter est avant tout un projet de cœur. De nombreuses personnes et sociétés nous demandent souvent : comment travailler ensemble ? Sachez que nous réalisons des carnets de tendances annuels (réservez votre session aujourd’hui ), des newsletters sectorielles, ainsi que de nombreux ateliers, conférences et séminaires exclusifs.
Nous avons également une activité de conseil en positionnement et identité d’entreprise et réalisons des contenus aussi différenciés que “des guitaristes punk dans un orchestre de mariachis” pour les entreprises, les professionnels et les marques. N’hésitez pas à nous solliciter.